Traitre trêve, triste traitrise,
Meurs l’amante, mens l’amie,
Écœuré sans croyance accrue,
Mon cœur en carence y a cru.
Alors aux rouges orages rageurs,
Je vends le vent levant les voiles,
De mon âme aimant ce démon,
Qui seule serait si justice il y avait.
Teint éteins, traits tirés, entrain enterrer,
Je vogue sur les vagues vicieuses salées,
Qui par marées de larmes perlent en pleurs,
Et partent en mer dans cette amère ampleur.
Adieu O diable déchu, a deux damnés déçus,
Ne jamais plus s’aimer a s’armer d’ennemis,
Assez de sang a ses seins pour saisir l’assassin,
Qu’elle, frêle de beauté, est par pur instinct.
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Rayan.